Type de texte | source |
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Titre | Ars amatoria |
Auteurs | Ovide (Publius Ovidius Naso) |
Date de rédaction | (-1): |
Date de publication originale | |
Titre traduit | L’Art d’aimer |
Auteurs de la traduction | Bornecque, Henri |
Date de traduction | 1924 |
Date d'édition moderne ou de réédition | |
Editeur moderne | |
Date de reprint |
(III, 397-404 (cf Reinach 439)), p. 74
Quod latet, ignotum est ; ignoti nulla cupido ;
Fructus abest, facies cum bona teste caret.
Tu licet et Thamyram superes et Amoebea cantu,
Non erit ignotae gratia magna lyrae ;
Si Venerem Cous nusquam posuisset Apelles,
Mersa sub aequoreis illa lateret aquis.
Quid petitur sacris, nisi tantum fama, poetis ?
Hoc uotum nostri summa laboris habet.
Dans :Apelle, Vénus anadyomène
(Lien)
(III, 397-404), p. 74
Ce qui reste caché demeure inconnu; ce qui est inconnu ne soulève aucune passion. On ne tire aucun parti d\'un joli visage quand personne ne peut en juger. Par tes chants tu pourrais surpasser Thamyras et Amébée; ta lyre, si les accents en demeurent inconnus, ne te procurera pas grande renommée. Si le peintre de Cos, Apelle, n\'avait pas exposé sa Vénus, elle serait encore plongée dans les eaux de la mer. Quelle est la seule ambition des poètes, ces chantres sacrés, sinon l\'immortalité? Ce souhait est le but dernier de nos travaux.